Point de vue : « C’est la fin de l’entreprise fermée et le début de l’entreprise agile »

30 septembre 2016

« Innover, c’est intégrer le meilleur état des connaissances pour, in fine, créer de la valeur »

 

Lionel Roure est animé d’une certitude : il ne manque plus rien aux entreprises pour innover pour peu qu’elles acceptent de s’ouvrir sur l’extérieur. Pour cet enseignant chercheur au CNAM, invité par le Groupe BPCE pour échanger sur « la puissance des innovations collaboratives », le savoir se partage et il est facilement accessible. En quelques clics et en quelques heures. « Innover, c’est intégrer le meilleur état des connaissances pour, in fine, créer de la valeur », martèle-t-il. Et cet expert en management de l’innovation de répéter, avec insistance, le point commun des grandes réussites de la dernière décennie : le recours à l’open innovation, dénonçant au passage « la myopie des acteurs leaders pour détecter une rupture ». L’open innovation, c’est  accepter qu’un problème soit résolu à l’extérieur de l’entreprise. L’open innovation, c’est  accepter qu’un problème soit résolu par quelqu’un dont l’expertise n’a potentiellement rien à voir avec le domaine de compétence dans lequel évolue l’entreprise. Enfin, l’open innovation, c’est  accepter qu’un problème soit résolu plus rapidement qu’il ne l’aurait été en interne. En synthèse, c’est reconnaître qu’on ne sait pas. Pour Lionel Roure, l’ère de l’entreprise fermée est révolue. C’est tout simplement le début de l’entreprise agile