Réseau de femmes : « Ils permettent de sortir du cadre et de casser complètement les codes »

1 mars 2016

« La mixité, un sujet de société qui mérite davantage de visibilité »

Aline Bec est directrice générale adjointe en charge des opérations du Groupe BPCE. Mais pas seulement. Elle est aussi l’une des deux marraines des Essenti’Elles, le réseau féminin de BPCE SA, l’organe central du Groupe BPCE. Pour elle, la mixité en entreprise reste un sujet de société qui mérite davantage de visibilité. « Bien qu’elles aient plus d’assurance, plus d’audace qu’auparavant, les femmes manquent  à la fois de réseau et de confiance en elles au moment d’agir pour leur carrière », explique-t-elle. C’est la raison pour laquelle Aline Bec encourage les femmes à adhérer à des réseaux : « Ce sont des opportunités de rencontre, de contact. Ils permettent de sortir du cadre, de casser complètement les codes », décrit-elle. Aussi, les Essenti’Elles ont mis en place des sessions de mentoring mais également, depuis janvier 2016, de reverse mentoring, une pratique qui consiste, pour un expert, à partager son expertise avec un ou une dirigeant(e). « C’est l’occasion de découvrir, de manière totalement informelle, une personne et à travers elle, son activité, son équipe;  c’est aussi une bouffée d’oxygène où l’on s’autorise toutes les idées. C’est une formidable expérience humaine », témoigne-t-elle.  D’autres initiatives ont évidemment vu le jour depuis la création de ce réseau  en 2012 : du speed dating avec des dirigeants pour apprendre à présenter un projet à des séances photo pour soigner son image. Et surtout, un seul mot d’ordre : bienveillance

 

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